Poèmes de jeunesse |
Muse ? |
Depuis déjà trois mois, je n'avais rien écris, Car il faut, pour forcer mon âme à cet effort Dans le coeur un furet qui s'agite et qui mord, Et j'étais sans passion, le coeur vide et sans cris. Il est tant de chansons aux textes admirables Qui vont, chantant la vie, la pluie et le sommeil, Pourquoi se torturer à perdre le sommeil Pour ajouter des riens dont on se sent coupable ? Mais, ma plume m'appelle dès cette nuit même. Mon regard a plongé au fond de tes yeux roux. Qui donc a, sur ma langue, posé ce verrou ? Au papier seul je puis confier que je t'aime. |
© Vincent Herelle 2016 |