Poèmes de jeunesse

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A tes genoux.

A tes genoux, me suis jeté
Sous un prétexte de rencontre
Et tu n'as pas vraiment fait montre
Que tu trouvais ça... culotté.

Puis, sur ton genou, j'ai posé
Une main tremblante de fièvre.
Même furtive comme lièvre,
Pour un instant, j'avais osé.

Sur tes genoux, j'ai reposé
Ma tête lourde d'espérance;
Et tu as ancré mon errance
D'un simple regard accordé.

A tes genoux, j'ai déposé
Mon coeur brûlant, toute mon âme.
As-tu pris peur de cette flamme
Qu'il reste là, décomposé ?
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© Vincent Herelle 2016