De toutes les périodes de Jeu d'Histoire, celle que l'on appelle la période Antique
et Médiévale est la plus étendue parce qu'on est en cohérence technologique depuis
les premiers guerriers se battant avec des haches en pierre, protégés par d'épaisses fourrures,
jusqu'au chevaliers couverts de métal du début du 16ème siècle. Tout est une question
d'armure face à des armes utilisant les forces naturelles de l'homme ou des animaux. Et c'est pourquoi l'on
peut y rattacher des peuples bien postérieurs comme les zoulous du 19ème siècle ou les mélanésiens.
Certes, dans cette période, l'on trouve les premières armes à feu à poudre noire mais
elles sont si primitives que leurs effets ne déparent pas. Mais peut-on avoir dans les mêmes combats
des troupes entièrement couvertes de métal et des troupes bien plus primitives, légèrement
armées et protégées ? Historiquement oui : les cataphractes de Palmyre couverts
de métal des pieds à la tête, cheval compris, ont été vaincus par les auxiliaires
juifs des romains, armés de simples bâtons et couteaux.
Pour jouer cette période, dans les années 1990, j'avais écrit la règle « Charges
Antiques et Médiévales », une règle très détaillée de jeu
d'histoire pour figurines qui fut éditée et diffusée par Jeux Descartes en 1994. En écrivant
cette règle, je m'étais fixé un seul but, me mettre du point de vue de l'utilisateur et lui
simplifier la vie et le jeu. C'est avec le même état d'esprit que j'ai rédigé la règle
sur hexagones « Jomini » pour l'époque de la Révolution et de l'Empire. Cette
règle-ci est à la jonction des deux règles suscitées. Des annexes variées permettront
de couvrir des formes de conflits particuliers comme les sièges, les combats sur l'eau, les effets du temps
qu'il fait et ainsi de suite. Cette règle se confine cependant aux conflits historiques. Une autre règle,
développée à partir de celle-ci, permettra de jouer la magie et les conflits fantastiques.
Quoique la règle puisse s'adapter aussi loin dans l'antiquité que Sumer ou Babylone et aussi près
de nous que Shaka Zoulou, je l'ai placée sous le patronage de deux des plus grands guerriers connus, Alexandre
le Grand et Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche de François 1er. |
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