Les Vendanges de l'Autobus

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Au pays qui n'existe plus.

Viens, je veux t'emmener marcher sur les rivages
Du pays qui n'existe plus,
Sur les ailes du temps comme des oies sauvages,
Un pays d'où sommes exclus.

Tu sauras le parfum des orangers en fleurs
Et des mandariniers
Et les éclats de voix des ouvriers râleurs
Fabriquant des paniers.

Viens, je veux t'emmener flâner dans les villages
Du pays qui n'existe plus,
Où couraient des enfants braillards de tous les âges,
Que séparer il a fallu.

Et je te parlerai de la douceur de vivre
En mutuel respect,
Loin des oppositions décrites dans les livres,
Quand nous vivions en paix.

Viens, je veux t'emmener dans tous les paysages,
Les champs, les djebels, les talus,
Où seules maintenant passent les oies sauvages,
Au pays qui n'existe plus.
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© Vincent Herelle 2016