Les Vendanges de l'Autobus |
La Revanche d'EUMENE. |
Eh bien non, chers amis, je n'ai pas défuncté ! Floués sont les Enfers : le triste Séleucos, Avec son gros tas d'or, n'aura pas acheté, Avec toutes mes armes, ma chair et puis mes os. Oui, je suis toujours là. Que tremble le tyran ! Ma fureur d'outre-tombe n'aura point de cesse Qu'il sombre dans l'opprobre, la honte et le bran Que sa terreur infecte arrache de sa fesse. Si j'ai senti passer le couteau du boucher, Je n'ai rien, sachez le, de la brebis bêlante. J'ai ressaisi le glaive et je m'en vais faucher Du Fou de Babylone la tête branlante. Depuis Persagadès jusques Alexandrie Les peuples opprimés murmurent dans les chaînes. Voyez, comme les feux d'un fougueux incendie, Eumène qui revient pour alléger vos peines ! |
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© Vincent Herelle 2016 |